Si tu as quelques kilos en trop, tu traverseras probablement mieux la ménopause que les minces… Pourquoi ?
Quand la ménopause arrive, les ovaires ralentissent leur production d’œstrogènes, ces hormones essentielles qui ont de multiples rôles : régulation de l’humeur, protection des os, maintien de la peau et bien plus encore.
Heureusement, le corps ne s’arrête pas là et cherche des solutions alternatives pour maintenir un minimum de ces hormones vitales.
C’est là que le tissu graisseux entre en scène. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la graisse corporelle n’est pas qu’une simple réserve d’énergie : elle agit aussi comme un petit laboratoire hormonal ! Le tissu adipeux a la capacité de transformer un précurseur hormonal produit par les glandes surrénales (la DHEA, un stéroïde) en œstrogènes. Plus il y a de tissu adipeux, plus cette conversion peut être importante.
Les femmes avec un peu plus de graisse corporelle peuvent donc avoir une source supplémentaire d’œstrogènes, leur permettant de mieux compenser la baisse naturelle liée à la ménopause. Cela peut les aider à vivre cette transition avec moins de symptômes, comme les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur ou la sécheresse vaginale.
En revanche, les femmes très minces, avec moins de tissu graisseux, ont souvent moins de cette réserve hormonale, ce qui peut rendre les changements liés à la ménopause plus marqués.
Mais attention !
Avoir du tissu graisseux en excès n’est pas sans risques pour la santé, notamment en augmentant les inflammations ou les maladies métaboliques. L’objectif est de trouver un juste équilibre : une alimentation saine, de l’activité physique régulière et une bonne gestion du stress sont essentiels pour profiter des avantages de ce mécanisme tout en restant en bonne santé.
Le saviez -vous mesdames 😊?