Les journées raccourcissent, la lumière baisse, les soirées deviennent plus fraîches… Et, soyons honnêtes, nous aussi, on le ressent : un peu plus de fatigue, des envies de sucré, un sommeil moins profond, des émotions plus présentes. Notre corps s’adapte au changement de saison et nous envoie des signaux clairs. En périménopause ou en ménopause, ces variations se font plus fortes, plus nettes.
Nos hormones aussi suivent les saisons
En médecine chinoise, l’automne est la saison du recentrage. C’est une période de transition où l’énergie (le Qi) se replie vers l’intérieur pour se régénérer avant l’hiver. On y apprend à ralentir, à respirer plus consciemment, à réchauffer le corps et à nourrir ce qui nous stabilise.
De la même façon, à la périménopause et à la ménopause, notre énergie vitale change de direction. Elle ne se tourne plus vers la fertilité, mais vers la consolidation, l’intériorité, la sagesse du corps.
Plutôt que de lutter contre ce mouvement naturel, on peut choisir de s’y accorder. Parce qu’après 40 ans, ralentir n’est pas une faiblesse : c’est une stratégie hormonale et énergétique. On ne manque pas d’énergie — on apprend à l’utiliser différemment, en respectant notre rythme.
3 gestes simples pour accompagner ton corps en octobre
Réchauffons nos corps
Notre système digestif adore la chaleur. On met en pause les crudités du soir et on se tourne vers des repas réconfortants : soupes maison, bouillons, légumes rôtis, curry doux… Des plats simples qui apaisent le ventre et réchauffent l’esprit.
Apaisons notre foie, le chef d’orchestre hormonal
Une tisane de romarin après le déjeuner, ou mieux encore, une bouillotte chaude sur le foie le soir. Ce rituel ancestral soutient la digestion, calme le mental et favorise un sommeil plus profond. Petit geste, grand effet.
Laissons entrer la lumière
Dix minutes de lumière naturelle chaque matin, même sous un ciel gris, suffisent à relancer notre horloge interne. Un geste simple, mais puissant, pour réguler notre humeur et notre sommeil.
Ce mois-ci, on se donne la permission…
… d’accueillir l’automne comme une transition, pas comme une fatigue. De ralentir sans culpabiliser. De se rappeler que notre corps sait s’adapter — à condition qu’on l’écoute.
“Écouter son corps, c’est lui permettre de guérir.”
— Lise Bourbeau